Alimentation et santé

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Savez-vous ce qui fait varier le poids de notre corps ?

– Le degré d’hydratation de notre corps.
=> Et oui, votre corps tolère des variations d’eau de l’ordre de 2 à 3 l, selon que vous êtes hydraté ou déshydraté au maximum. Cela représente quand même 2 à 3 kg, c’est-à-dire plus qu’il n’en faut pour se réjouir ou être franchement dégouté !

– l’activité sportive ou physique
=> lorsque vous faites fonctionner vos muscles, ils consomment de l’énergie, mais il faut un effort long et intense pour que la perte calorique soit appréciable. En fait, la plus grande partie du poids que vous aurez perdu sera de la transpiration. Cette perte de poids et donc d’eau sera temporaire…

-Le froid, le chaud
=> Lorsqu’on a chaud, on transpire et on se déshydrate. Si on veut garder le moral, il faudrait se peser après avoir bien transpiré, juste avant de boire !

– Le stress.
=> On sécrète plusieurs hormones en cas de stress. L’un des effets secondaires de cela est de diminuer temporairement la quantité d’urine excrétée… en gros, vous irez moins faire pipi. On accumule donc un peu d’eau, ce qui, pour celles et ceux qui sont obsédés par la balance, peut être en soit un facteur de stress.

– Le type d’aliments ingérés.
=> Par exemple, les aliments qui sont riches en glucides contiennent de l’eau…. Donc cette eau va également amplifier et fausser le résultat sur la balance. Au moment où on va les manger, cette eau va nous alourdir plus que ne le voudrait leur valeur calorique et, au moment où on les utilise, on va s’alléger dans les mêmes proportions.

– Le cycle féminin. Nous les femmes prenons quelques kilos durant la période de nos règles, mais nous les reperdrons vite ensuite.

À quoi bon s’énerver ?

Il vaut peut-être mieux accepter les variations normales de notre poids. L’usage intempestif de la balance n’aboutit en règle générale qu’à se créer des émotions négatives…


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Nous ne mangeons pas simplement pour faire le plein à la pompe …. Nous avons toutes sortes de besoins à satisfaire !

Diététicienne Nutritionniste Comportementaliste, je vous explique tout !

On mange par faim, c’est à dire pour répondre à un besoin énergétique.

On mange par plaisir gustatif : les aliments qui contiennent des nutriments (protéines, glucides, vitamines …. ) dont nous sommes carencés sont plus attirants et les meilleurs au goût.

On mange pour satisfaire des besoins de représentation : des aliments porteurs de représentations positive sont nécessaires à la régulation de notre appétit. Nous partageons culturellement un certain nombre de représentations alimentaires et d’autres représentations sont propres à notre histoire personnelle. Certains aliments ont acquis pour nous un certain pouvoir d’éducation, d’évocation particulier, qui réjouit notre coeur ou bien dans d’autres cas, au contraire, sont devenus aversifs.

On mange pour partager de la nourriture et des affects. Manger joue un rôle fondamental dans les échanges affectifs et sociaux. Les copains sont ceux qui partagent le pain et … songeons aux repas de famille, aux repas d’amoureux, aux repas d’affaire …. Ne plus partager sa nourriture, c’est se couper des autres et manger ensemble sur un mode civilisé et un facteur essentiel de régulation de la prise alimentaire.

Et on mange aussi pour calmer ses émotions et lutter contre le niveau de stress. Manger des aliments réjouissants, hautement caloriques, permet une minoration des pensées et des émotions douloureuses.

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Ce que l’on appelle « les appétits prévisionnels », c’est cette capacité que nous avons à adapter les quantités consommées en fonction de l’heure du prochain repas.

Nos sensations de faim et de satiété sont des indicateurs fournis par notre système de régulation, qui nous renseigne sur nos besoins mais nous ne sommes pas tenus de leur obéir à la lettre. Et nous avons donc cette capacité de nous adapter à la réalité que nous avons à vivre.

Supposons par exemple que je doive sortir avec des amis au restaurant à 21 heures. Il est 18 h et j’ai faim. Si je mange à ma faim, je n’aurai plus suffisamment faim à 21 heures. Et si je ne mange pas du tout, j’aurai bien trop faim à 21 heures. Je suis capable de consommer la quantité adéquate pour avoir la bonne taille de faim à l’heure désirée. Dans ce cas par exemple, je peux rester sur ma faim pour la bonne cause, au moment où je mangerai, je peux aussi décider de manger plus qu’à ma faim, là encore pour la bonne cause !

Cependant, pour que ces appétits prévisionnels puissent bien fonctionner, il faut que je sois capable tout d’abord, d’écouter ma faim et son intensité et ensuite, que je consomme un aliment connu de telle sorte que je puisse anticiper la façon dont il va me nourrir et la quantité nécessaire ….

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Prenez rdv sur ma page Anne TREBULLE Doctolib.


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Chez l’homme, les principales sources alimentaires de probiotiques sont les produits laitiers fermentés, c’est à dire les yaourts, les laits fermentés et les fromages.

Un yaourt contient ainsi au moins 10 millions de bactéries vivantes.

Du point de vue de la réglementation, la dénomination « yaourt » est réservée uniquement au préparations à base de lait fermenté par les deux bactéries lactiques suivantes : Lactobacillus bulgaricus et Streptococcus thermophilus.

Les laits fermentés contiennent des bactéries différentes : généralement, on retrouve

Lactobacillus acidophilus, Lactobacillus casei et des Bifidobactéries.

Il existe une grande variété de laits fermentés dans le monde, les plus connus étant le kefir d’origine caucasienne, le koumis typique de la Mongolie et du Kazakhstan et

le leben originaire du Maghreb. Et pour ce qui est des fromages, ils peuvent également agir sur le microbiote puisqu’ils contiennent des écosystèmes complexes avec des bactéries, des levures et des moisissures.

Les nombreuses recherches menées sur notre microbiote vont permettre d’approfondir le lien entre alimentation et santé et de mieux appréhender la sensibilité d’un

individu à un régime alimentaire ou un traitement médical, de proposer un jour des prises en charge personnalisées, ou encore de se servir des aliments comme vecteur de prévention ou de traitement …

Les probiotiques des produits laitiers fermentés en sont un parfait exemple. On sait aujourd’hui que la consommation de produits laitiers fermentés influence positivement la croissance et l’homéostasie osseuses par différents mécanismes qui impliquent les constituants essentiels de l’os (calcium, phosphore et protéines) mais aussi les probiotiques et éventuellement des prébiotiques.


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Le lait de tous les mammifères contient un SUCRE qu’on appelle le LACTOSE. Pour être digéré, il nécessite une enzyme : la lactase. L’activité de cette enzyme est maximale à la naissance (car un bébé ne se nourrit que de lait dans les premiers mois de sa vie) puis diminue avec la diversification alimentaire pour se stabiliser vers 7-8 ans.

Cette diminution, tout à fait normale, est plus ou moins importante selon les populations et les personnes.

Si une personne consomme trop de lait (et donc trop de lactose) par rapport à la quantité d’enzymes « lactase » dont elle dispose, une partie de ce lactose ne sera

pas digérée dans l’intestin grêle.

Ce lactose « excédentaire » parviendra jusqu’au côlon où il sera fermenté par les bactéries présentes. C’est ce phénomène qui entraîne des symptômes tels que des ballonnements inconfortables, des douleurs abdominales voire de la diarrhée. On appelle cela l’intolérance au lactose.

La quantité de lactose pouvant être digérée varie d’une personne à l’autre.

Les études scientifiques sur le sujet montrent que la plupart des gens peuvent consommer 12 g de lactose (soit 250 ml de lait) sans troubles digestifs.

Mais pour ceux qui auraient vraiment du mal à digérer le lait : il existe des solutions simples :

  • Consommer le lait en petites quantités (dans un café/thé au lait par exemple),

  • Fractionner la consommation au cours de la journée, au cours d’un repas ou inclus dans des purées, flans

  • Prendre du lait à teneur réduite en lactose,

  • Remplacer le bol de lait du matin par un yaourt car les bactéries qu’il renferme digèrent le lactose à notre place,

  • Manger des fromages affinés car ils ne contiennent pas de lactose.

Et si on est allergique ?

Le lait et les produits laitiers contiennent des PROTEINES qui peuvent entraîner une allergie. Celle – ci touche le petit enfant et une fois diagnostiquée par un spécialiste (via une prise de sang), elle implique la suppression totale des produits laitiers qui sera remplacé par des formules spécialement adaptées.

Plus de 90% des enfants sont guéris à l’âge de 6 ans et peuvent à nouveau consommer des produits laitiers « normaux ». Ceci explique que l’allergie aux protéines de lait est très rare chez l’adulte. Les allergies sont alors principalement liées aux végétaux (pêches, prunes, abricots, céleri, kiwi, arachide…).

Le point nutrition :

Les besoins journaliers en calcium d’un adulte sont de 900 mg.

Le lait et les produits laitiers sont la meilleure source de calcium.

Il faut savoir que seule une partie du calcium apporté par les aliments est réellement assimilée par l’organisme. Certains facteurs liés aux autres composantes du repas et aux aliments eux-mêmes vont favoriser ou empêcher cette assimilation.

Sur les 150 mg de Calcium contenus dans un verre de lait, environ 50 mg seront assimilés, soit 30%. Pour une portion d’épinards apportant 130 mg de Calcium, seulement 7 mg seront absorbés, soit 5%. On sait que le Calcium des choux est mieux assimilé que celui des épinards, cependant, il faudrait manger 300 g de brocolis pour avoir autant de calcium que dans un verre de lait !

Quant aux amandes, il faudrait en manger 43 !

Tout en sachant qu’elles apportent 14 fois plus de graisse et 5 fois plus de calories que le lait pour le même apport en Calcium.


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